Grappillage botanique dans les près de la Bigotie

Grappillage botanique dans les près de la Bigotie

Profitant d’un rayon de soleil entre deux averses, je suis allée grappiller quelques images dans les près.

Une petite balade botanique, à la rencontre de plantes qui nous racontent des histoires. Elles sont en fleur en cette fin du mois d’avril, ou encore en bouton. Les feuilles déploient leur limbe d’un vert tendre. Tout cela semble encore un peu fragile, et l’on se prend à prier que les cavaliers ne viennent pas tout gâcher, d’un coup de froid ravageur…

La petite faune du jardin m’accompagne tout au long de ma promenade… Comme cette fourmi qui se balade sur la croisette… (Le gaillet croisette, Galium cruciata,  synonyme : Cruciata laevipes Opiz.)

Voici la sauge des près, justement, Salvia pratensis, à la tige carrée, comme toutes les Lamiacées et aux inflorescences encore fermées.

Et la viorne mancienne, Viburnum lantana, aux rameaux assez souples pour confectionner des liens et assez droits pour fabriquer des flèches. Mais surtout très utile pour toute la petite faune du jardin. On y a dénombré jusqu’à 1799 insectes… un chiffre exceptionnel, quand on sait que le sureau noir en attire 95 et l’églantier 454  (réf. la salamandre.net).

L’alliaire officinale, ou herbe à ail, Alliaria petiolata, une petite plante commune, dont les feuilles froissées exhalent une forte odeur d’ail. Et pourtant, cette Brassicacée (Famille du chou) n’a rien à voir avec les aulx (Liliacées).

La piloselle, Hieracium pilosella, autrement appelée oreilles de souris, qui possède l’étrange propriété d’être herbicide. Aucune herbe ne pourra pousser à ses côtés. Pratique quand on veut éviter de désherber !!!

La molène aux feuilles farineuses… encore en rosette avec la spectaculaire poussée de sa hampe florale.

Et enfin, le charme, Carpinus betulus, aux feuilles dentées, que l’on différencie du celles du hêtre, qui elles, portent des poils. Souvenez vous ! Le charme d’Adam, c’est d’être à poil

Et revoilà la pluie…

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