Et voilà que notre Cognassier du Japon donne des coings ! Etonnant, non ?

Et voilà que notre Cognassier du Japon donne des coings ! Etonnant, non ?

Le cognassier du japon (Chaenomeles x superba) fait partie de la grande famille des Rosacées, tout comme le cognassier vrai (Cydonia oblonga), mais au delà de leurs noms vernaculaires et d’une ressemblance de leur fruit, la similitude s’arrête là.

Ce cognassier est une production horticole, provenant du croisement du véritable cognassier du Japon (Chaenomeles japonica) avec C. speciosa.

C’est pour sa floraison remarquable très tôt au début du printemps, alors que très peu de plantes sont en fleur, qu’on l’adopte souvent dans les jardins. Des fleurs simples, d’un beau rose saumon, apparaissant avant la mise en place des feuilles, sur les rameaux de l’année précédente. On dit de lui que c’est un arbuste « protéranthe » (les fleurs en premier…)

Charles-Augustin Sainte-Beuve, critique littéraire et écrivain du XIXème siècle, admirait déjà les fleurs du cognassier du japon du jardin botanique de Liège alors que, professeur à l’Université, il habitait en face, au n° 25 de la rue des Anges.

A la Bigotie, un cognassier du japon habille le puits au milieu de la cours depuis fort longtemps. Des photos que je daterais volontiers des années 1930, témoignent déjà de sa présence.

Il est resté là depuis, sans vraiment qu’aucune attention ne lui soit vraiment portée, ce qui prouve, si besoin était, sa grande résistance. Une plante à toute épreuve !

Cette année, à notre grande surprise, il a donné des fruits. Une rapide recherche dans les réseaux de discussion nous apprend que c’est un fruit délicieux, que l’on consomme cuit (jamais cru), et surtout en confiture ou en gelée.

Il semble que l’on en extrait un parfum très odorant, l’essence de cananga, analogue à l’ylang-ylang (Cananga odorata).  Mais, pour le moment, je n’ai toujours pas réussi à trouver d’information sur l’origine de cet usage. A suivre donc…

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