« Bonjour !
Comme un diable au fond de sa boite,
Le bourgeons s’est tenu caché…
Mais dans sa prison trop étroite
Il baille et voudrait respirer,
Il entend des chants, des bruits d’ailes,
Il a soif de grand jour et d’air,
Il voudrait savoir des nouvelles,
Il fait craquer son corset vert.
Puis d’un geste brusque il déchire
Son habit étroit et trop court
« Enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre… bonjour ! »
Paul Geraldy 1885 – 1983
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