Les racines du littoral – Portraits sur le vif.

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Les racines du littoral – Portraits sur le vif.

Editions Artolage, 2025

Aquarelles de Thérèse Rautureau

Textes de Véronique Mure

Préface de Gilles Clément

Ce livre doit son existence à plusieurs rencontres. La rencontre de l’artiste peintre Thérèse Rautureau avec Gilles Clément en 2018 au cours d’une exploration géo-poétique de l’île d’Aix dans le cadre de la résidence « îles jardins, îles paradis ». Rencontre fortuite mais décisive qui a rapidement conduit à notre rencontre Thérèse et moi, provoquée par Gilles Clément cette fois. Depuis, nous n’avons eu de cesse de mettre en valeur le génie des plantes du littoral, à travers nos regards respectifs nourris d’observations et surtout d’interrogations.

Se questionner sur la « force de vie » de ces plantes s’accommodant de la chaleur, du sel, des vents et des embruns, aller chercher dans le dessin de leurs feuilles coriaces ou laineuses, de leurs systèmes racinaires puissants, profonds ou étalés, l’explication de leur prodigieuse capacité d’adaptation à ces milieux contraints, c’est ce que nous propose Thérèse Rautureau à travers ses œuvres. Un voyage dans un univers la plupart du temps invisible à nos yeux.

A chaque page, la reproduction fidèle des particularités de espèces force notre admiration. Le détail des racines surtout. Au-delà de la retranscription détaillée des tiges et feuilles, fleurs et fruits, le pinceau de Thérèse met aussi en lumière un univers souterrain qui échappe habituellement à notre regard : une rhizosphère encore en grande partie méconnue dont on sait cependant l’importance pour la vie de chaque plante. C’est quant-à-moi, ce que je me suis efforcée de mettre en mots pour chaque espèce, dans de très courts textes.

Thérèse Rautureau pensait nous livrer le secret des racines, Véronique Mure imaginait s’en tenir aux rigueurs botaniques, précise Gilles Clément dans sa préface. Mais non : les deux auteures nous donnent une lecture qui va bien au delà, telle est la force du dessin et du texte qui révèle l’inconnu.

Découvrir la face cachée de ces presque 70 espèces littorales c’est un peu rentrer dans leur intimité, au sens premier du mot, de ce qui appartient à la nature profonde d’un être.

Retrouver le site des éditions ARTFOLAGE et le dossier de presse ICI

Bonnes feuilles

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