L’année va donc être belle !!!

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Ca y est ! Même si quelques taches de neige parsèment encore les prairies, le dégel est amorcé. L’eau des mares, bassins et divers récipients se libère peu à peu de l’emprise de la glace. Nous voilà sortis d’une quinzaine de jours de froid intense. Et comme nous le promet le dicton, un mauvais an entre en nageant, mais s’il gèle, l’année sera belle ! L’année va donc être belle ! Enfin on l’espère…

On le savait bien que Séverin et ses coquins (11 février) font tout geler sur leur chemin. On aurait bien du se douter que la grande douceur de janvier ne pouvait pas durer…

Inconscients que nous sommes d’avoir cru le printemps arrivé !

Les météorologues nous disent que cette vague de froid, qui a duré 13 jours (du 1er au 13 février), arrive en 5ème position des vagues de froid les plus intenses de ces 50 dernières années en France, loin derrière 1956, 1963, 1985 et 1987 et juste devant la vague de froid de janvier 1997.

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Le constat météo dressé, il va falloir maintenant dresser le constat des dégâts au jardin…

A la Bigotie, une stratégie de « débrouilletoisie » semble avoir prévenu de trop grands dégâts sur une végétation endurcie…et puis un proverbe tchèque ne nous dit-il pas que le gel ne brûle pas l’ortie ? Alors il nous restera au moins cela en dernier ressort, faire un jardin d’ortie, comme le grand Gilles et son jardin de Melle*.

Mais tous les jardins ne sont pas à la même enseigne pour supporter le froid ou du moins toutes les plantes au jardin n’ont pas la même résistance, notamment les belles exotiques qui attirent nos âmes de collectionneurs mais qui souvent sont un peu loin de leur climat idéal. Et j’en avoue certaines dans le jardin…

Résultats : des feuillages cramés, marron, voire disparus, des plantes dont on se dit qu’elles sont mortes, pour sur. Au delà de leur aspect inquiétant, comment évaluer les dommages dus au gel dans le jardin et surtout que faire maintenant ?

Les pépiniéristes sont nombreux à nous donner des conseils :

Une fois le danger de gel écarté, on va pouvoir tailler les parties les plus touchées pour stimuler les bourgeons épargnés.

Gill Pound, de la petite pépinière de Caunes, nous dit aussi d’être attentif à l’arrosage. « Il peut sembler bizarre, mais une plante peut souffrir d’un manque d’eau pendant la période juste après une gelée, une fois les températures diurnes à nouveau positives la plante commencera à transpirer, mais si le sol est encore gelé alors il n’y aura pas d’eau disponible pour la plante et celle ci peut souffrir, voir mourir par manque d’eau plutôt que du gel. Ceci est particulièrement le cas avec des plantes à feuilles persistantes. Si vous pensez que c’est le cas, alors arrosez avec précaution à l’eau tiède

Cependant la patience semble être le maître mot à respecter. Il est trop tôt pour juger de l’importance des dégâts qui peuvent n’être que superficiels. Surtout ne pas se précipiter à tout arracher car la plante va peut être repartir du pied ou même de bourgeons enterrés. Pour en avoir le cœur net, il va falloir attendre jusqu’au mois de mai ou même un peu plus…

Alors rendez vous en mai…

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* http://www.gillesclement.com/art-318-tit-La-position-de-Melle-Jardin-d-eau-jardin-d-orties

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