Une grande saison commence pour les rosiers dans les jardins de la Bigotie

Une grande saison commence pour les rosiers dans les jardins de la Bigotie
 Nous avons voulu des fleurs… Des fleurs pour les couleurs et pour les odeurs bien sur. Alors nous avons collectionné les rosiers… Témoins de cet engouement de « jeunesse », une cinquantaine de variétés anciennes, plus d’une centaine de pieds, ponctuent aujourd’hui les haies du verger, grimpent dans les fruitiers de l’allée, accompagnent les ceps de vignes, s’étalent dans les massifs du jardin bouquetier… Albertine, Bobbie James, Mme Alfred Carrière, Mme Isaac Péreire, The Alchemist, Ghislaine de Féligonde, Cuisse de Nymphe, Impératrice Joséphine, Félicité et perpétue, Roseraie de la Haÿ… Et surtout des Rosa gallica, les rosiers de Provins dont la présence dans toutes les représentations et la littérature témoigne de leur place particulière dans les jardins du Moyen Age. Seule fleur bouquetière, avec le lis et l’iris, sur les 90 plantes listées dans le capitulaire de Charlemagne en l’an 800, la rose symbolise la patience. Mais se souvient on qu’elle fut la fleur d’Aphrodite et de Vénus avant de devenir la fleur de Marie ? 
Avec le temps, nous nous sommes laissés séduire par les roses aux allures plus champêtres, avec une attention particulière pour Rosa chinensis ‘mutabilis’. Ce rosier buisson, peu épineux, fleuri de façon quasi-continue d’avril à octobre. Originaire de Chine il est intéressant pour sa vigueur et le peu de soin qu’il demande. Mais surtout il tire son originalité de ses fleurs simples, légères, comme ébouriffées, aux couleurs changeantes. D’abord chamoisées, elles virent ensuite au rose cuivré pour finir magenta pourpré… 

 

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