Félicité et Perpétue

Félicité et Perpétue

Félicité et Perpétue, un si jolie nom, pour de si jolies roses, et une si belle histoire.

Fallait – il qu’Antoine Jacques,  jardinier en chef chez le Duc d’Orléans, au château de Neuilly et célèbre obtenteur de rosiers, ait été marqué par l’histoire de ces deux jeunes femmes chrétiennes de Tunisie, martyrisées à Carthage le 7 mars 303, pour donner leurs prénoms à ses filles et ensuite à un rosier de son obtention, en 1827.

Est ce leur courage ? Une chose est sure, c’est que ce grand rosier sarmenteux, qui part à l’assaut des façades avec vigueur, est aussi très généreux dans sa floraison. Il ne fleuri qu’une fois, début mai, et de façon assez brève, mais il donne vraiment tout dans cette floraison là. Il se couvre tout d’abord de petits boutons roses puis de bouquets de fleurs crème, des roses pompons aux 65 pétales, qui lui donnent une allure mariale qui lui vaut d’être nommé parfois « Bouquet de la Mariée »

Il semble que ce cultivar soit issu d’une hybridation entre Rosa sempervirens et d’un Noisette, mais une chose est sure, c’est qu’il a traversé les siècles avec aisance. Résistant aux maladies, vigoureux et rustique, il n’est pas près de disparaître… Comme semble le prouver les pieds qui s’épanouissent dans la cour de la Bigotie.

Depuis combien d’années sont il là ? Aucun témoignage ne me permet de le dire. Une seule chose est sure, ils sont restés livrés à eux même au moins dix années, sans que cela leur soit fatal. Et depuis dix ans ils prospèrent sans attention particulière.

Une question de courage certainement !

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Ils sont 2 commentaires

  1. Catherine D

    Tu le tailles comment ? Michèle ne savait pas ce que c’était comme rosier chez elle… du coup il a été nettoyé et taillé un peu court par 2 ignorants et elle m’en veut !
    bonne journée

  2. veronique

    Je fais comme toi, je le nettoie, mais à l’automne. Et je ne le taille pas vraiment. J’enlève tout le bois mort à l’intérieur et je raccourci les bout des rameaux qui sont trop grêles… Mais rassure Michèle, c’est un increvable, il va repartir de plus belle…. Bises


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